L’innovation technique et agronomique au service de la diversité des espaces verts
Ne plus utiliser les désherbants antigerminatifs va augmenter sensiblement les coûts financiers et le temps de travail des agents. En dépit de l’interdiction imminente des produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts, beaucoup de municipalités hésitent encore à franchir le pas, le plus souvent par manque d’information sur les solutions techniques et agronomiques existantes permettant de diminuer le temps et la pénibilité du travail
La gestion différenciée des espaces verts et les nouvelles façons de concevoir les aménagements urbains permettent de diminuer le temps homme tout en offrant des milieux propices à la biodiversité les collectivités locales peuvent aussi compter sur des méthodes alternatives lors de leur passage au Zérophyto.
Ne plus utiliser de produits phytosanitaires demande de se
tourner vers des méthodes alternatives préventives et/ou curatives pour
désherber mais aussi lutter contre les ravageurs.
Le bio-contrôle
a pour objectif de maintenir les populations d’agresseurs biologiques sous un
seuil acceptable en s’appuyant sur des préparations naturelles peu
préoccupantes (PNPP) ou des organismes
vivants (insectes, champignons…). Ainsi la Ville de Narbonne a tenté
l’expérience avec des nématodes pour sauver ses palmiers mais l’infestation étant
déjà trop avancée pour être contenue, le
service des espaces verts a dû couper les arbres trop touchés afin d’éviter la
propagation des parasites.
La lutte raisonnée s’appuie sur des auxiliaires, si le rôle
du hérisson et de la coccinelle dans les potagers n’est plus un mystère, en
Pays de Sault, les habitants ont redécouvert le renard. Depuis l’invasion de
campagnols en 2012, les renards ne sont plus considérés comme animaux
nuisibles. En effet, avec les rapaces, ils s’avèrent être des alliés efficaces
dans ce combat contre le pullulement des rongeurs.
Expérimentation du désherbage thermique à l'eau |
Concernant le désherbage, le balayage des voiries reste un impératif
aussi des
démonstrations de matériels de désherbage alternatif, les constructeurs
proposent aujourd’hui une pléthore d’outils : désherbage manuel, mécanique ou
thermique, il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les usages.
L’investissement n’est certes pas anodin pour les communes qui devront s’appuyer
sur leur inventaire des pratiques de désherbage et les objectifs du PAPPH pour
faire les bons choix. Ainsi, pour le travail du sol et le désherbage des
massifs et des boulodromes, on préférera la binette (manuelle ou mécanique)
tandis que sur les trottoirs ou les caniveaux le Réciprocator et sa double tête
feront des miracles, sans bruit ni projection.
bien en fin d’hiver qu’au début du printemps, pour éliminer les graines
et éviter au maximum la repousse de la flore spontanée. Cela ne dispense
malheureusement pas d’un travail de désherbage. Comme nous avons pu le
constater lors
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire