mardi 16 février 2016

Zéro-phyto : Une panoplie de méthodes alternatives



L’innovation technique et agronomique au service de la diversité des espaces verts


Ne plus utiliser les désherbants antigerminatifs va augmenter sensiblement les coûts financiers et le temps de travail des agents. En dépit de l’interdiction imminente des produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts, beaucoup de municipalités hésitent encore à franchir le pas, le plus souvent par manque d’information sur les solutions techniques et agronomiques existantes permettant de diminuer le temps et la pénibilité du travail

La gestion différenciée des espaces verts et les nouvelles façons de concevoir les aménagements urbains permettent de diminuer le temps homme tout en offrant des milieux propices à la biodiversité les collectivités locales peuvent aussi compter sur des méthodes alternatives lors de leur passage au Zérophyto.


Ne plus utiliser de produits phytosanitaires demande de se tourner vers des méthodes alternatives préventives et/ou curatives pour désherber mais aussi lutter contre les ravageurs.

Le bio-contrôle a pour objectif de maintenir les populations d’agresseurs biologiques sous un seuil acceptable en s’appuyant sur des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP)  ou des organismes vivants (insectes, champignons…). Ainsi la Ville de Narbonne a tenté l’expérience avec des nématodes pour sauver ses palmiers mais l’infestation étant déjà trop avancée pour être contenue,  le service des espaces verts a dû couper les arbres trop touchés afin d’éviter la propagation des parasites.

La lutte raisonnée s’appuie sur des auxiliaires, si le rôle du hérisson et de la coccinelle dans les potagers n’est plus un mystère, en Pays de Sault, les habitants ont redécouvert le renard. Depuis l’invasion de campagnols en 2012, les renards ne sont plus considérés comme animaux nuisibles. En effet, avec les rapaces, ils s’avèrent être des alliés efficaces dans ce combat contre le pullulement des rongeurs.

Expérimentation du désherbage thermique à l'eau

Concernant le désherbage,  le balayage des voiries reste un impératif aussi des démonstrations de matériels de désherbage alternatif, les constructeurs proposent aujourd’hui une pléthore d’outils : désherbage manuel, mécanique ou thermique, il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les usages. L’investissement n’est certes pas anodin pour les communes qui devront s’appuyer sur leur inventaire des pratiques de désherbage et les objectifs du PAPPH pour faire les bons choix. Ainsi, pour le travail du sol et le désherbage des massifs et des boulodromes, on préférera la binette (manuelle ou mécanique) tandis que sur les trottoirs ou les caniveaux le Réciprocator et sa double tête feront des miracles, sans bruit ni projection.
bien en fin d’hiver qu’au début du printemps, pour éliminer les graines et éviter au maximum la repousse de la flore spontanée. Cela ne dispense malheureusement pas d’un travail de désherbage. Comme nous avons pu le constater lors

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